[RP Multi] Haine des hommes (limité à 4 personnes en tout)

(Bonjour ! Cette fois, j'ai décidé de faire entrer un personnage autre que Shaktar Ludivarsson dans le RP. Personnage que je creuse actuellement, donc à vous comme à moi de le découvrir Par contre ne le jouez pas à ma place, c'est pas le but, faites comme d'habitude avec votre propre personnage ^^ )

La nuit venait de tomber.

Malgré le froid ambiant, le village de Cendrebourg était agité.

A l'extérieur, la fête battait son plein.

Effectivement, cette journée n'était pas pareille aux autres. Ce jour était la célébration des Bourgs, célébrant le jour où les villages furent tous déclarés indépendants dans la région.

Les paysans chantaient et dansaient sur la place principale, les soldats en congé dépensaient leur salaire à la Taverne du Brouk'Frass...

Même le Maire du Village était présent !

Seuls deux soldats étaient chargés de surveiller les portes du village. Portes devant lesquelles un étranger se présenta.

Il n'était pas rare, bien sûr, qu'un inconnu se présente à Cendrebourg, mais à cette heure de la nuit, c'était plutôt inattendu.

Le voyageur prit la parole :

" Hommes, ouvrez moi la porte ! "

Les gardes chargés de la surveillance s’exécutèrent.

"Bienvenue, étranger ! Joins-toi donc à la fête ! N'oublie pas, les voleurs ne sont pas les bienvenus ici ! Tâche de t'en souvenir !"

L'inconnu passa sans les regarder, et acquiesça d'un " Je vous remercie " assez froid.

Les portes se refermèrent.

(A vous les studios !)

Dans la taverne du Brouk'Frass, un groupe de musiciens chantait et dansait pour la galerie.

Viens danser la Bourrée du Diable,
c'est chaud pour le cœur et ça fait oublier !
Viens danser la Bourrée du Diable,
n'aie pas peur d'avoir du feu dans tes souliers !

Au comptoir, un homme buvait une chope d'hydromel en gardant la tête dans les épaules, insensible à la liesse générale. Ses oreilles pointues et ses habits blancs indiquaient qu'il appartenait aux elfes sylvains des environs.
Son échec lors de sa dernière mission l'avait fait renvoyé de la compagnie dans laquelle il était le faisait rager.
Il avait manqué de vigilance concernant le garde du cimetière où vivait un géant de glace endormi et dont la garde leurs avaient été confié.
Il était retourné vers le village lorsqu'il avait entendu le géant hurler.
Il avait retrouvé sa compagnie en compagnie du chasseur de monstre Shaktar Ludivarsson.
Il n'avait pas entrepris d'attaquer le géant jusqu'à ce que le semi-elfe le lui ordonne.
Cela aurait encore pu passer si, après avoir capturer le berbère qui avait tué le Mauzya de la forêt, il ne l'avait laissé s'échapper. Son capitaine l'avait conjointement renvoyé.

Il buvait à présent dans cette taverne en cherchant un travail et en grognant sur ses récent souvenirs.
Il vida son verre et lança un regard noir dans un coin de la salle où un groupe d'humains buvaient en chantant des chanson à boire. Il décida de sortir et voulu payer le tavernier qui refusa - après tout, le village était en fête.
En arrivant sur la place du village, il bouscula un homme et se rattrapa de justesse.

"-Tu peux pas regarder où tu marche, imbécile ! lui lança l'elfe en se retournant brusquement vers l'homme qui l'avait heurté.
Il ne semblait pas des environs. Le sylvain avait pourtant une bonne mémoire des personnes pourtant il n'avait jamais vu cette personne.

"-Stronzo, rajouta-t-il, employant une insulte étrangère qui lui était commune.

Après avoir passé les portes, l'étranger, perdu dans ses pensées, se dirigea vers la Taverne.

Arrivé à la place du village, on le bouscula.

" Tu peux pas regarder où tu marche, imbécile ! "

Son corps robuste lui avait permis de ne pas être déséquilibré.

Haineux, il attrapa l'elfe par les épaules, et le secoua.

" EH ! Sale moucheron, tu viens de m'insulter ou quoi ?! Tu la vois celle-là ? J'vais t'en foutre une, ouais ! Sale chien !"

Il repoussa l'homme.

" Tu me respectes, ou je t'étripes ! "

L'on pouvait distinguer son visage, crispé par la rage, à la lumières des torches de la grande place.

Une peau presque brune, un front proéminent. Sa mâchoire, qui ressortait plus que la normale, contenait deux larges crocs sur la mâchoire inférieure.

Son accoutrement laissait paraître qu'il avait l'habitude des armes : un colletin de métal ayant visiblement beaucoup servi, un gantelet de combat, de la maille à certains endroits... Un homme de guerre, c'était certain.

" C'est pour annihiler les gens comme toi que je suis ici. Ceux qui, tout comme toi, ne respectent pas les autres avec leurs différences. "

Il se retourna pour continuer dans sa direction ; la taverne du Brouk'Frass.

Les villageois qui, ayant assisté à la scène, s'étaient arrêtés de danser, reprirent de plus belle leurs pas endiablés.

" C'est pour annihiler les gens comme toi que je suis ici. Ceux qui, tout comme toi, ne respectent pas les autres avec leurs différences. "
Il se retourna pour continuer dans sa marche.
Les villageois qui, ayant assisté à la scène, s'étaient arrêtés de danser, reprirent de plus belle leurs pas endiablés.

L'elfe se baissa et pris un pierre qui trainait sur le sol et la lança sur l’orc.

"Eh bâtard, tu crois que tu peux me parler comme ça! Tu bouscules les gens et tu les agresse, crétin d'orc!"

La foule s'était complétement immobilisée. Apparemment, cet elfe avait trop bu pour garder la tête froide.

"J'vais t'apprendre moi!" dit-il en s'approchant du monstre qui se dressait face à lui.

La pierre lancée par l'elfe heurta l'épaule de l'étranger.


"Eh bâtard, tu crois que tu peux me parler comme ça! Tu bouscules les gens et tu les agresse, crétin d'orc!"

"crétin d'orc!"

"crétin d'orc!"

"crétin d'orc!"

Cette réflexion résonna dans la tête du personnage.

"HAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH !"

Il dégaina son épée à deux mains, jusqu'à maintenant accrochée dans son dos, et la pointa en direction de l'elfe.

"Tu utilises mon origine comme insulte !!! Tu vas mourir !"

Il s'élança et porta un coup d'une violence inouïe à l'elfe.

"CREEEEEEEEVE !!!"

"CREEEEEEEEVE !!!", hurla l'homme en chargeant l'elfe.

Peut-être était-ce l'alcool qu'il avait ingurgité, un réflexe incompréhensible ou même une chance insolente, toujours est-il que l'elfe fit une embardée vers l'avant qui surpris l’assaillant. Il esquiva le coup et s'étala derrière celui-ci et se releva en dégainant son fauchon. En titubant, il cria

"Apprend à viser, tu frappe comme un gnome !" dit-il, titubant, en levant son arme au dessus de sa tête, près à l'abattre.

"Apprend à viser, tu frappe comme un gnome !"


Le voyageur se retourna au moment ou l'elfe allait frapper.

L'elfe, prit dans son élan, s'affala bruyamment sur le sol froid de la place.

Heureusement, l'homme s'était calmé.

Il rengaina, puis passa à côté de l'elfe en prenant le soin de lui cracher dessus.

"A présent, tiens-toi à carreau."

De sa voix, devenue calme, l'on pouvait clairement constater un accent orc.

Deux gardes présents dans la Taverne s'étaient levés, et marchaient en direction des deux bagarreurs.

Il les aperçut, et s'adressa de nouveau à l'elfe.

"Sache que je ne suis que semi-orc. Tu verras, je ferai comprendre aux gens comme toi que les semi peaux-vertes ne sont pas tous des idiots barbares."

"Tu verras, je ferai comprendre aux gens comme toi que les semi peaux-vertes ne sont pas tous des idiots barbares."

L'elfe se redressa et voulu lui lancer une réplique bien sentie quand il eu un haut le cœur. Il se plia en deux et vomit de tout son saoul.
Il se relava tant bien que mal et tituba quelques instant avant de s'écrouler dans les bras du garde qui le rattrapa. Le semi-orc s'était déjà éloigné.

"Emmenons-le à la Taverne, il doit bien y avoir une chambre où il pourra se reposer."

L'elfe sentit qu'on le porta pendant un moment puis ce fut le noir.

Décidément c'est une soirée d’opportunités se dit Glibs, il venait de "trouver" deux bourses à terre. Son butin s'élevait à quatre pièces d'argent et sept pièces de bronze. En entrant dans la taverne, Glibs vit un demi-orc avoir une altercation avec un elfe. Il vit l'elfe foncer sur l'orc avant de s'étaler à terre, ensuite il se releva et dégaina son arme avant de vomir comme un chien.

-Raah tout le monde sait que les elfes sont de grands prétentieux, dit Glibs
Il vit le semi-orc partir, mais il l'apostropha

-Hé, attend mon ami! Ce n'est pas tous les jours que je vois un orc sachant si bien se maîtriser, je te paye une pinte? dit il en sautant sur la première chaise de libre.

Edit Sumac: Attention, mon altercation avec le troll semi-orc (joke) ne se déroulait pas dans la taverne mais sur la place du village.
Et fait attention à ton orthographe s'il te plait.

( Quelques remarques valables pour tous:
° Dans la mesure du possible, mettez les nombres en toutes lettres. C'est plus élégant lors de la lecture.
° On peut utiliser "semi-"(orc/ elfe /...) ou "demi-"(orc/ elfe /...) pour parler d'une personne mi-quelque chose, mi-autre chose. Cependant, demi peut aussi s'utiliser pour désigner un mec coupé en deux selon le contexte. (ex: un demi troll s'écroula dans la boue))

(Bah, on dira que le personnage de Gilbert a vu la scène de loin, et qu'il m'interpelle lorsque je rentre dans la Taverne.)

En entrant dans la Taverne, un homme s'adressa au semi-orc :

" Hé, attend mon ami! Ce n'est pas tous les jours que je vois un orc sachant si bien se maîtriser, je te paye une pinte? "

Le bâtard se retourna vers son interlocuteur, et lui répondit :

" Avec plaisir, compagnon ! Je suis heureux de voir que tout le monde n'est pas comme l'elfe que je viens de rencontrer. Sache que ton invitation me va droit au cœur."

Il s'assit aux côtés de Glibs, et continua à de discuter:

"Je suis en réalité un semi-orc. Ma mère était humaine... Comment te nommes-tu, camarade ?"


L'on pouvait dénombrer une dizaine de corps saouls, jonchés sur le sol de la Taverne.

('scusez moi pour mon erreur, j'avais mal lu)

-Je me nome Glibs Larchoin, Honnête assassin voleur au service de la justice.dit le gnome

Glibs chercha l'aubergiste et le vit entrain de nettoyer une table

-HEY PATRON, APPORTEZ DEUX PINTES S'IL-VOUS-PLAIT,dit-il a son adresse avant de se retourner vers son nouvel ami

-Dis-moi, que vient faire une semi-orc ici? Tu n'ignore pas que les fêtes de ce genre sont remplie de personnes qui n'apprécient pas beaucoup le orcs, même les bâtards?

" Je me nomme Glibs Larchoin, Honnête assassin voleur au service de la justice.

Dis-moi, que vient faire une semi-orc ici? Tu n'ignore pas que les fêtes de ce genre sont remplie de personnes qui n'apprécient pas beaucoup le orcs, même les bâtards? "

Amusé par la première phrase du gnome, le semi-orc répondit avec amusement :

"Haha ! Un assassin, voleur, et au service de la justice ? Quelle justice est assez bonne pour un assassin, dis moi ?

Et pour répondre à ta question, oui, en effet, sur le chemin que j'ai parcouru, j'ai rencontré de nombreux individus haineux envers les Croisés, surtout Orcs... Et c'est justement pour cela que je parcoure le pays... Je veux faire comprendre à ces hommes que les semi-orcs ne sont pas des idiots, ni des barbares... Nous pouvons être civilisés... ET A LA MÊME HAUTEUR QUE CES HUMAINS !!!"

Sa dernière phrase fût ponctuée d'un violent coup de poing sur le comptoir.

Seuls quelques personnes isolées regardent dans la direction des deux créatures, le reste de la Taverne toujours occupée à boire et à danser.

"Haha ! Un assassin, voleur, et au service de la justice ? Quelle justice est assez bonne pour un assassin, dis moi ?
Glibs sourit à cet phrase et répondit
-Tu sais, parfois un couteau bien placé est plus utile qu'une centaine de soldats.

Cet à ce moment là que l'aubergiste leur apporta leur commande. Gilbs paya l'aubergiste et s'adressa au semi-orc
-Mais assez parlé, trinquons à notre amitié, mais dis moi je ne connais même pas ton nom.

Gaffe Gilbert, "semie-orc" c'est féminin. Or tu parle à un mec en TI.

" Tu sais, parfois un couteau bien placé est plus utile qu'une centaine de soldats.

Mais assez parlé, trinquons à notre amitié, mais dis moi je ne connais même pas ton nom. "


Le semi-orc attrapa son verre, et dit, avant de le porter à sa bouche :

" Oui, tu as bien raison... Oui, à la tienne ! Mon nom est Thurek. Les gens que je croise m’appellent Âdhûn, ce qui signifie Solitaire, en langage Orc.

Tu es du coin ? Je ne connais absolument personne ici, mis à part toi...

Les gens du voyage n'ont pas l'occasion de se faire beaucoup d'amis... "

L'Aube commençait à poindre, et la Taverne se vidait peu à peu.

"Tu es du coin ? Je ne connais absolument personne ici, mis à part toi..."

Glibs hésita un quart de seconde, il aimait bien cet orc mais il ne pouvait pas lui dire ce qu'il faisait réellement ici.

-Je... non je ne suis pas d'ici je suis venu car j'ai des affaires à régler. Voilà, il n'avait pas menti mais il n'avait pas été tout à fait franc non plus.

-Mais assez parlé, à la tienne Thurek. Dit Glibs en vidant sa pinte.

Edit Shaktar : Correction Orthographe+Grammaire

Gilbert, fais gaffe s'il te plaît. Tu fais de bêtes fautes.

" Je... non je ne suis pas d'ici je suis venu car j'ai des affaires à régler. "

Vu l'hésitation dans la réponse du gnome, Thurek décida de ne pas trop poser de questions. Après tout, chaque être a ses secrets. Lui-même en avait beaucoup.

Les deux individus trinquèrent donc à leur nouvelle rencontre.

Étrangement, l'ambiance était toujours au rendez-vous, alors qu'ils ne restait plus qu'eux, le barman, une serveuse, et quelques habitués.

Les gens rentraient chez eux, soit pour aller dormir, soit pour ouvrir leur échoppe pour la longue journée qui allait suivre.

Ah... l'odeur des pains chauds aux aurores...

Thurek, après avoir bu plusieurs chopes achetées avec ses quelques maigres deniers, se leva afin de prendre congé du gnome.

"Ami, je vais devoir te laisser... J'ai à faire, dans la forêt avoisinante. Il faut que je m'y prenne tôt... Je reviendrai demain. "

L'elfe redescendit les marches de la Taverne du Brouk'Frass. Il avait le visage blême et souffrait d'une gueule de bois monstrueuse.

Il s'approcha du comptoir et demanda au tenancier une décoction de thym et de fenouil. Quand le semi-orc se leva de son siège, il le reconnu.

"Mais, vous ne seriez pas l'orc avec qui j'ai eu cette altercation, hier?" demanda-t-il à l'intéressé. "Veuillez me pardonner de mon comportement, je n'était pas dans mon état normal."

Il observa, assis près de l'orc, un gnome qui vidait sa pinte. Dans le fond de la salle, les derniers musiciens rangeaient leurs instruments.

"Comment vous appelez-vous, sieur... ?"

Il ne ressemblait pas exactement à un orc, mais peut-être que sa gueule de bois y était pour quelque chose.

En voyant l'elfe arriver, une immense satisfaction s'empara de Glibs mais il n'en laissa rien paraitre
Hé hé hé je te tiens mais patience, ton heure n'est pas encore venue, se dit-il
-Bien le bonsoir elfe, je suis content de vous voir sobre. je me présente Glibs Larchoin. dit-il

"Mais, vous ne seriez pas l'orc avec qui j'ai eu cette altercation, hier?
Veuillez me pardonner de mon comportement, je n'était pas dans mon état normal."


Thurek, en voyant l'elfe, ne pût s'empêcher de le regarder "alaork" comme disaient ses semblables. LE regard qui tue.

Mais le semi-orc avait reçu une éducation qui lui permettait de rester poli quand il le fallait:

"Mouais... Je peux comprendre, c'était la fête. Mais ne vous avisez pas de recommencer, je pourrai ne plus répondre de mes agissements. Et ça peut être dangereux... Pour vous. "

Il regarda son ami gnome, et reprit:

"Comme je l'ai dit à Glibs, je vais prendre congé de vous. J'ai des choses à faire.
Je... reviendrai dans quelques heures."

L'elfe baissa les yeux devant le regard assassin de l'orc.

"Puis-je vous donner un coup de main? J'ai une dette d'honneur envers vous. Vous avez su vous contrôler alors que je me suis enfoncé sous vos yeux.
Je me nomme Lenwë. Cela signifie «le chanteur du crépuscule»."

Le serveur amena son infusion. Il la but distraitement en regardant, penaud, l'orc qui lui faisait face. Le breuvage lui fit du bien.



(Indication aux quenyophones, "Anfauglith" signifie "Poussière d'Agonie"
Si je fait des erreur dans en écrivant du quenya (la langue des elfe), signalez-le moi.)

"Puis-je vous donner un coup de main? J'ai une dette d'honneur envers vous. Vous avez su vous contrôler alors que je me suis enfoncé sous vos yeux.
Je me nomme Lenwë. Cela signifie «le chanteur du crépuscule»."


Le semi-orc hésita un moment, puis répondit:

"Ah... Là ou je me rends, les elfes, ça encombre... Mais enfin, soit... Si ça vous dit, vous pouvez toujours m'accompagner à la forêt. Mais après ça, je vous demanderai de ne plus me suivre. "

Il se leva donc, fit un signe de la main à Gilbs, puis se dirigea vers la sortie, d'un pas décidé.

Mais enfin, soit... Si ça vous dit, vous pouvez toujours m'accompagner à la forêt. Mais après ça, je vous demanderai de ne plus me suivre. "

L'elfe cussa sa tasse et se leva. Il paya le barman, réglant aussi l'ardoise du gnome et du semi-orc, et suivi celui-ci. En quittant la taverne, il fit un signe de la main au gnome et referma la porte derrière lui. Il demanda à l'orc

"Excusez-moi mais... comment vous nommez-vous? Je m'aperçoit que je ne connait pas votre nom."

Il se dirigeaient vers la place où ils avaient eu leurs altercation. Les rues étaient quasi vides. Même les gardes encore présents somnolaient après l'ivresse générale de la nuit.

"Excusez-moi mais... comment vous nommez-vous? Je m'aperçoit que je ne connait pas votre nom."

Le semi-orc, tout en marchant, lui répondit :

"Je me nomme Thurek. C'est un nom assez commun de là d'où je viens... Rien d'exceptionnel. "

L'elfe se dirigea vers la fontaine, et s'aspergea le visage afin d'y voir plus clair.
Sur la place, quelques enfants jouaient, tandis qu'un vieillard discutait avec les oiseaux tout en leur donnant des mies de pain complet encore chaud.

Le semi-orc reprit :

"Bien... A présent, hâtons nous vers la forêt. Je ne dois plus tarder."

Un soldat se dirigea vers eux d'un pas pressé. Arrivé à quelques mètres d'eux, il leur adressa la parole.

"Eh, vous là, l'Orc et l'Elfe ! On signale la disparition de deux gardes, d'après le rapport du matin. Des témoins affirment vous avoir vus discuter avec l'un d'eux. Accompagnez-moi à la Milice, je vous prie. Nous avons à parler. "

Thurek ne voyait pas de quoi le garde parlait, et il chuchotta à l'oreille de Lenwë :

"Il faut absolument que je parte, viens ! Courons !"

Glibs sorti de la taverne et poursuivit l'elfe et le semi-orc
-Hé, attendez-moi, je vais vous accompagner mais j'ai encore un petit travail à faire dans la taverne, ça ne prendra que quelques minutes. Vous voulez bien m'attendre? dit-il

"Il faut absolument que je parte, viens ! Courons !"

Thurek se mit à courir vers les portes de lu village, suivi avec une seconde de retard par Lenwë.

Il entendit au loin le gnome leur crier quelque chose mais ne distingua pas les paroles parmi les cris des gardes.

"Attrapez-les !"

Le soleil surgi devant eux lorsque les deux hommes passèrent les portes de la ville. Profitant de l'avance qu'ils avaient pris sur les gardes, l'elfe cria à Thurek

"Oblique à gauche!"

Ils se jetèrent légèrement en retrait de la piste et Lenwë traça deux runes sur le sol.

"Voilà. Avec ça, il ne devraient pas nous poursuivre" dit l'elfe, essoufflé.


(Désolé de faire un peu fi de toi Gilbert.)